Elle
se lève et m'entraine avec elle aux toilettes des femmes. Devant le
miroir elle s'inspecte, opère quelques retouches de maquillage. Puis
se retournant vers moi, elle me dit :
-
Tu crois que je n'ai pas repéré ton petit manège autour de mes
cuisses tout à l'heure. A genoux!
J'obéis.
-
Viens là!
Je
m'approche. Soulevant sa jupe, elle presse ma tête entre ses
cuisses.
-
C'est là que tu veux aller, n'est-ce pas ? minaude-t-elle,
satisfaite.
En
haut de ses cuisses, je passe mes doigts sur la dentelle du haut de
son bas. Je m'aventure sur la partie qui offre un bout de sa peau
nue. Mais surtout j'hume à en exploser ma poitrine, les parfums
qu'exhale son slip noir. J'aime cette odeur pesante qui s'infiltre
lentement dans mes narines. Elle me nourrit. Elle grouille dans mon
corps comme un rapace qui s'ébat sur une charogne.
J'irrite
mes lèvres sur la dentelle noire. J'estime la luxuriance de son
pubis. Je rêve tant d'y fourrer mon nez, que ma bouche s'engage et
s'ouvre pour y goûter. Elle me rattrape par le menton et s'apprête
déjà à me faire la leçon, quand finalement elle flanche, et
retire son slip, s'asseyant sur le plan du lavabo, jambes éparses.
Elle presse impatiemment mon visage contre son sexe ouvert, abondant.
Et je le pille sans attendre à coups de langues goulues.
Entre
mes assauts humides et voraces, j'aspire plus intensément les
effluves qui me parviennent. Je baise les grandes lèvres de son
sexe, lèche ses poils comme s'il s'agissait de la tête d'un chaton.
Quand je reviens, un peu plus rassasié, je m'attèle plus
consciencieusement à ma tâche, sans toutefois presser l'allure. Je
ne veux pas quitter son sexe de sitôt. Repérant l'économie de mes
lichettes, ma maîtresse m'accroche par les cheveux :
-
Tu vas t'appliquer un peu maintenant, tu ne vas pas t'en sortir comme
ça, j'ai d'autres projets pour toi.
J'exécute
alors mon devoir. Son orgasme est à la fois provoquant et
voluptueux. Dans la conquête de son plaisir elle arrache quelque
chose à l'espace alors que son corps se jette en arrière. Elle
presse ma tête contre son sexe, resserre ses cuisses comme un piège
à loup sur mes oreilles. J'entends au travers d'un bourdonnement
sourd son autre main cogner et grincer contre le miroir. Quand j'ose
relever ma tête, son visage est impitoyable, presque diabolique. Je
ne saisis pas ce changement. J'ai du mal à me rappeler de la
voix douce qui murmurait si gaiement à la porte de nos cages.
-
Debout ! , darde-t-elle.
En
voyant ma queue gonflée, elle fait une mou qui me préoccupe. Elle
fouille dans son sac, et en sort une paire de gants en latex noire,
qu'elle enfile derechef, ne manquant pas de s'amuser à faire claquer
l'élastique.
-
Ne bouge pas, me commande-t-elle.
Elle
prend mon sexe comme une chose, et m'astique. Mais les allers-venus
peu soignés me stressent un peu. Déjà paralysé par la situation,
je débande rapidement. Ce qui me vaut une gifle et un air agacé.
-
Pardon, maitresse, dis-je dans un souffle.
-
Au moins tu sais dire des choses intelligentes. Je devrais te laisser
comme ça toute la soirée. Ça te servirait de leçon.
Au
lieu de cela, elle se met à genoux, et retirant ses gants,
recommence à me lustrer dans sa paume. Ses mouvements sont plus
souples, et je redeviens dur. Mon souffle se coupe quand à ma grande
surprise elle gobe ma queue jusqu'à la garde et entreprend une pipe
généreuse.
S'emparant
d'une main de mes bourses, elle me caresse habilement en même temps
qu'elle me suce. Puis d'un mouvement assuré relève mon chargement
pour laper jusqu'à mon anus. Je flanche sur mes jambes, et j'ai le
cœur qui bat à tout rompre. Quand elle me reprend dans sa main, ses
lèvres ouvertes semblent s'offrir comme un bouquet. Son regard
dressé vers moi, me grignote, et dans sa poigne je perçois
l'avidité de s'accaparer mon orgasme. Femelle en rut ou
mante religieuse qui à mesure qu'elle s'approche de son but, jauge
de son repas alors qu'elle est sur le point d'achever mon expiation.
Après quelques léchés le long de mon membre, elle me reprend en
bouche. Et comme pour s'assurer de sa prise, elle glisse un doigt qui
lamine l'ouverture de mon anus en même temps qu'il lui serre à me
ramener toujours plus profond dans sa gorge.
C'est
entre l'anxiété et le délice de cette foudre qui remonte le long
du sexe jusqu'au ventre, que je m'abandonne, alors qu'elle
continue de m'avaler sans faiblir la cadence. Je râle au dessus de
ma maîtresse, et dans la brouille timide de mon plaisir, je
répète sous forme d'une contrition lascive " Merci
maîtresse, merci maîtresse "
Alors
qu'elle s'essuie la bouche du revers, elle remonte vers moi, et
recrache avec indifférence mon foutre dans ma bouche. Encore un peu
hébété par ma jouissance, je me laisse trôler abruptement par les
secousses sèches de ma laisse qui cisaille ma nuque au passage. Nous
arrivons devant l'entrée d'une salle obscure. Elle entre et m'y
jette à sa suite avant d'allumer et de refermer la lourde porte
métallique. Elle rabat le battant qui sonne un instant dans la pièce
comme une sentence finale. La pièce est grise car les murs sont en
béton nu. C'est une pièce exigüe et agressivement carrée. On s'y
sent à l'étroit, et prit au piège. S'y trouve comme souvent, une
chaise, en bois clair, et une ampoule.
-
Cela vois-tu, me dit-elle en désignant la petite grille en haut du
mur latéral, c'est la seule arrivée d'air. Si tu ne m'amuses plus,
je te laisse ici, et je laisserai un filet d'oxygène si ridicule que
tu n'arriveras pas même à appeler à l'aide. Maintenant assis toi.
Je
m'assois, angoissé.
Ma
domina se met à tourner autour de moi, sans me quitter des yeux.
Elle engage une discussion intérieure, lève parfois le menton comme
si elle s'interrogeait elle-même avant de trouver en elle une réponse
qui semble lui convenir.
Elle
accélère son pas. Ma tête bientôt se met à tourner. Je suis
nauséeux. Puis soudain, elle se campe derrière moi, et m'enlace,
caressant mon buste de mille manières. Je me sens affreusement mal,
quand elle se met à susurrer des bouts de phrases qui les unes après
les autres ne forment aucun message compréhensible. Les mots qu'elle
choisit sont acides, excessifs. Ils rampent dans mon oreille,
suintent le long de mon dos. Dans mon ventre je me sens persécuté
par des lames sournoises. Mon front se met à perler de sueur. Elle
mord subitement mon oreille. Je crie plus fort que nécessaire. Elle
m'attrape alors à la gorge et me remonte d'une force insoupçonnée
- ou est-ce moi qui ai perdu toute volonté? Elle fiche ses yeux
dans les miens méchamment, lèche comme un reptile mon visage de bas
en haut, puis me repose sur ma chaise. Et se remet à tourner.
-
Je... essayé-je
-
Shhh. Elle s'emporte, et lève une main qui siffle dans l'air.
Puis
féroce, de nul part elle sort un sac plastique et l'enfile sur ma
tête. Par réflexe j'essaie de retirer le sac, mais j'entends ma
maitresse gronder. La condensation de ma respiration embue
immédiatement les parois translucides. Je ne distingue plus rien de
l'extérieur. Je perçois la sueur mêlée de crasse dégouliner de
mon front et affleurer au coin de mes lèvres. La sueur me pique
aussi les yeux. Je fais mon possible pour garder mon sang froid, mais
peu à peu je m'anime à nouveau d'une panique stérile. Mon corps ne
sait plus s'il doit fuir ou se reprendre. Puis je deviens tout à
coup lourd, et lent. Le rythme de mon cœur lui aussi se casse. Ma
domina retire alors le sac de plastique, et je reprends bruyamment
une bouffée d'air. Elle m'embrasse sur les lèvres et reprend sa
course autour de moi, alors que j'étouffe encore, me balançant
d'avant en arrière en essayant de ne pas tomber. Soudain elle
me pince, le buste, les tétons, les cuisses, derrière les genoux,
au creux de l'épaule. Elle me mord l'oreille, se met à me cracher
dessus. Violente, elle se jette sur ma mâchoire, force ma bouche, et
crache longtemps dans ma bouche. Quand elle en a assez, elle me pince
à nouveau les tétons, mais cette fois jusqu'à ce que mon hurlement
l'insupporte. Ma tête est brulante.
Glissant
un doigt le long ma joue, elle me jettent plusieurs flopées de
gifles légères. La frappe s'alourdit peu à peu, et son poing
arrive par surprise, cognant le creux de mon ventre et me faisant
plier en deux. Puis se positionnant à nouveau derrière moi, elle
bascule ma tête vers l'arrière, et dans la lumière je vois
l'épingle qu'elle tire d'un pli caché de son bustier. Elle l'enfile
d'un geste assuré juste en dessous de mon téton. Mon pied frappe le
sol, je me rebiffe un peu. Elle me maintient fermement la tête
comprimée contre son bustier, et m'ordonne de me calmer. Prenant son
temps, je sens la seconde épingle traverser ma peau sous l'autre
téton, puis deux autres au dessus. Je me mets à pleurer. Elle
m'agrippe et me parle doucement en caressant ma pomme d'Adam. Elle
embrasse mon buste renversé, pendant qu'elle continue à me
transpercer d'une épingle au niveau de mon estomac. Elle entame deux
longues lignes respectivement sur l'intérieur de mes bras. Et deux
verticales sur mon dos. Revenant face à moi, elle défait alors une fine
ceinture dissimulée jusque là dans une couture située à la taille de sa jupe. Elle me fait mordre la lanière. Elle sort alors mon sexe, et
enfile sous la peau fine une épingle, perpendiculairement à la
ligne de mon sexe. Je m'arrache au mugissement réprimé, serrant
les dents dans le cuir, qui trempé par ma salive, jute d'un nectar amer. Encore, elle me fait lever, me place ventre sur
la chaise. Elle plante alors une épingle sur la peau fine de mon
scrotum. Je souffle grossièrement pour retenir un nouveau cri.
Une
fois terminée, elle regarde son œuvre, puis capricieuse reprend sa
marche autour de moi et de mon cul. Une griffure fulgurante me mâte
tout contre le bois de la chaise. Elle vient d'arracher une première
épingle sur mon dos brutalement. Puis recommence, inlassablement. A
chaque épingle j'accuse le choc, je serre les dents plus fort
encore. Je suis sur le point de vomir lorsque le supplice s'arrête.
Ahuri, je suis anéanti sur ma chaise.
Elle
me rassoit et entreprend de retirer plus sobrement les autres
épingles, pendant que je reprends des forces.
-
Est-ce que tu te rends compte du traitement de faveur que tu reçois,
de tous les égards dont tu es l'objet ? Réponds, m'ordonne-t-elle,
en me soufflant au visage alors qu'elle m'étrangle.
-
Oui, maîtresse, dis-je d'une voix imperceptible.
-
Oui quoi?
-
Oui... je me rends compte du traitement de faveur dont je suis objet.
Merci maîtresse, réussis-je à articuler.
Je
l'entends chercher le broc d'eau dans le coin de la pièce. Elle me
fait boire, avant de se diriger vers l'interrupteur et d'éteindre.
Malgré le noir complet, elle parvient sans maladresse à revenir
vers moi. Je l'entends faire glisser mon short, ses talons qui
claquent quand elle enlève son slip. Puis elle s'installe sur mes
cuisses et s'empale sur mon sexe en m'enlaçant fougueusement. Elle me baise sur les
oreilles, dans le cou, sur le torse. J'attrape ses cuisses, pour
l'aider dans ses mouvements de va-et-vient, mais elle retire vivement
mes mains, m'intime de ne pas la toucher, ni de jouir sans son
accord. Ce que j'arrive à grand peine à réussir tant ses
mouvements de reins sont innombrables et ses caresses passionnées.
Enfin elle atteint l'orgasme recherché.
Quand
elle allume à nouveau, ma queue me déborde, et je suis encore en
train de me contenir en respirant lentement et en focalisant mon
attention sur l'obscurité qui n'est plus.
-
Lève-toi
Elle
récupère la ceinture tombée à terre, et la plie une ou deux fois
pour obtenir une mèche maniable. Puis se mordant la langue comme une
petite fille prête à oser faire une bêtise, elle me fixe de ses
yeux mutins, et me fouette sur la queue d'un coup sec. Je ramasse ma
souffrance dans un coin de ma tête comme je peux. Elle continue, et
je me mets à compter les roustes cuisantes dans ma tête. Alors
que je suis loin, je l'entends frustrée, de m'ordonner de me mettre à
genoux face à la chaise. Les coups se mettent à pleuvoir sur mon
dos. Soudain elle m'étrangle avec le cuir, et je devine les dents acérés me lancer un sourire de revanche assouvie.
-
Tu ne vas pas t'aviser de tourner de l'œil maintenant, au moins? Jusqu'ici nous
n'avons rien fait, dis-moi.
Mais
il est vrai que je commence à sentir mon corps défaillir. Pourtant
je ne veux pas que cette nuit s'arrête. Alors, je secoue la tête
pour dire non.
Elle
raccroche la laisse à mon cou, et me balade le long des murs avec
elle. Dans mon parcours je remarque des traces de gras, les veines
des craquelures, la poussière accumulée. Ma tête lourde me fait
parfois m'affaisser vers l'avant. Ma maitresse me redresse d'un
soufflet sur la tête lorsqu'elle n'actionne pas sèchement la
laisse. Nous parcourons plusieurs fois le tour de la petite pièce
carrée, jusqu'à ce que je me recroqueville sur moi-même. Je ne
veux plus bouger. Ma maitresse se met alors dans une colère noire,
et plusieurs coups de ceinture se remettent à tomber comme de la
grosse grêle. Je suis à moitié inerte quand elle m'attrape et me
pousse sur le dos en relevant sa jupe. Elle se met alors à uriner.
D'abord sur mon buste, puis sur mon visage, ma tête. Elle s'arrête
et se calant sur moi, m'ordonne d'ouvrir la bouche et se met à
pisser à nouveau.
J'entends
deux coups frapper à la porte métallique. Ma maitresse se lève
vivement, pour ouvrir. Deux types barbus aux muscles gonflés, débarquent.
Ma
maitresse me rappelle de prononcer le mot de passe si je veux arrêter. Je ne
dis rien.
Un
des compères me jette littéralement sur son épaule, et écartant
la chaise du centre de la pièce, m'y place à quatre pattes. L'un se
place devant moi l'autre derrière. Ils m'emboutissent ainsi sous les
yeux de ma maitresse. Elle porte la main à son front, posant un
regard absent sur moi. Ses lèvres à demi ouvertes semblent
frissonner. La porte ayant été laissée ouverte, d'autres personnes
se massent autour de nous.
Malgré
notre soirée, ma maitresse est immobile, distante. Ses yeux sont
pourtant toujours posés sur moi alors que je me fais démolir
chaleureusement des deux côtés. Elle semble retirée en elle-même,
isolée au milieu de tout se monde et de moi à côté.
Plus
tard, quand finalement j'ai été épuisé et laissé à mon repos au
milieu de la pièce vide, elle est arrivée, s'est installée par terre derrière moi et m'a enlacé.
Nous avons dormi ainsi, le reste de la nuit.